DÉCRYPTAGE – Le Kremlin accuse le coup. Le très important sabotage de l’aviation russe préparé depuis plus d’un an par les services ukrainiens dans cinq régions jamais frappées, s’il ne change pas le cours de la guerre, restera dans les annales militaires.
« Jour le plus sombre de l’histoire de l’aviation russe », « catastrophe stratégique », voire « Pearl Harbor russe »… C’est peu dire que l’audacieuse opération ukrainienne Toile d’araignée, rondement menée dimanche, aura stupéfié en Russie et au-delà. Si le bilan réel des pertes matérielles infligées à l’aviation stratégique russe était encore sujet à caution lundi, le coup, militaire et de communication, est indéniablement magistral. Il s’agit de l’opération militaire réalisée le plus en profondeur en territoire ennemi depuis le début de la guerre, à l’aide de drones bon marché. C’est aussi un sérieux camouflet pour les services de renseignements russes et, plus important encore, un sérieux coup porté à la capacité nucléaire russe.
Car parmi les bombardiers stratégiques et les avions de chasse perdus par la Russie – dont le total culmine pour l’instant à une douzaine -, plusieurs étaient des modèles capables de porter des ogives nucléaires, et faisaient donc partie de la…
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