LE SCAN SPORT – Après son succès ce lundi en 8es de finale contre Cameron Norrie, le Serbe est revenu sur sa soirée de samedi, pour le moins agité.
Deux soirées, deux salles, deux ambiances. Si dimanche soir, Novak Djokovic a pu assister sereinement à la fête réservée aux joueurs du Paris SG – sacrés champions d’Europe – au Parc des Princes, bien assis qu’il était à proximité notamment de Teddy Riner, il n’en a pas été de même la veille. En effet, le Serbe avait été programmé en session nocturne, soit au même moment que la finale de la Ligue des champions du Paris SG face à l’Inter Milan (5-0).
Un match qu’il a pu suivre par procuration, comme il l’avait expliqué après son succès sur l’Autrichien Filip Misolic (6-3, 6-4, 6-2). «Je pouvais entendre quand le PSG marquait et ils ont célébré beaucoup trop de fois. Donc je me suis dit : Wow, il y a beaucoup de buts pour Paris, qu’est-ce qu’il se passe ?» Avant de s’interroger sur la manière dont il allait pouvoir rentrer à son hôtel, situé non loin de l’Arc de Triomphe, donc des Champs-Élysées, véritable épicentre de la fête d’après-match pour les supporters parisiens, et alors théâtre de plusieurs débordements violents.
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Un épisode sur lequel Novak Djokovic est revenu, ce lundi, après sa victoire sur Cameron Norrie (6-2, 6-3, 6-2) : «Je voudrais remercier le chef de la sécurité qui n’est pas là. Il a été fantastique avec son équipe. Les gens ici étaient assez tendus, quand on a dû rentrer à l’hôtel. À un moment, ils nous suggéraient de ne pas partir et d’essayer de trouver un endroit pour dormir près d’ici parce qu’il était déjà minuit passé et qu’il y avait des bombes lacrymogènes, des voitures incendiées. Il se passait des choses dans la rue qui étaient vraiment dangereuses. Donc je les comprends.»
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Et l’ancien numéro 1 mondial de poursuivre son récit : «En fin de compte, on en a parlé, on a attendu un peu et on a décidé d’y aller. Cela a été, on a atteint l’hôtel sans problème, mais c’était bruyant. Il se passait beaucoup de choses, même autour de l’hôtel. C’est intéressant, dans une certaine mesure, de regarder depuis sa fenêtre ce qui se passe mais, à un moment, les choses étaient en train de dégénérer. On peut comprendre que les gens soient vraiment enthousiastes parce que cette ville, qui est une des plus grandes du monde, a gagné la Ligue des pour la première fois, mais il y a quand même des limites. Toujours est-il que cela a été une drôle d’aventure qui s’est bien finie.» Heureusement.