Il a retrouvé la compétition la semaine passée sur ses routes d’entraînements. Pendant quatre jours, Jocelyn Baguelin a disputé les Boucles de la Mayenne, à domicile, alors qu’il n’avait plus couru depuis un mois et sa participation au Tour de Bretagne. “Le début de saison s’était bien passé après un hiver durant lequel j’ai bien travaillé. Mais j’ai ensuite enchaîné plusieurs chutes qui m’ont freiné dans mon élan puis j’ai surtout eu la mononucléose”, raconte le coureur de Wagner Bazin WB auprès de DirectVelo au moment d’évoquer sa première partie d’exercice 2025. “J’ai appris que j’avais la mono juste avant le Tour de Bretagne via une prise de sang. En fait, j’avais des gênes respiratoires depuis début avril. Au début, je ne m’inquiétais pas trop, je pensais que ça allait revenir. Mais au final, j’étais toujours embêté, j’ai vu le médecin du sport à Laval, je n’avais plus de forces et j’ai fini par comprendre ce qui n’allait pas…”.
Le Mayennais a ainsi été “obligé de couper” plusieurs semaines mais il sent déjà que “la forme revient” et s’en satisfait. “Pour une reprise, ce n’est pas si mal”. Malgré ce coup d’arrêt, l’athlète de 26 ans – qui découvre le monde professionnel cette année après avoir évolué chez Morbihan Adris Gwendal Oliveux – a pris “plaisir” à évoluer à domicile, lui qui enchaînera ensuite avec la Route d’Occitanie.
Jocelyn Baguelin le sait : il reste encore beaucoup de travail avant d’espérer être véritablement compétitif sous le maillot de la ProTeam belge, qu’il avait rejoint cet hiver via son entraîneur Jacques Decrion, qui l’a mis en relation avec le staff des deux structures Wagner et Bingoal, avant la fusion. “J’ai passé un test chez eux et il s’est avéré qu’il a été concluant”. Toujours est-il que le niveau “très relevé” le pousse donc à toujours travailler davantage. “Il faut tout maximiser sur les à-côtés ; l’alimentation, le sommeil… Il faut être à la pointe”.