De passage ce lundi en confé­rence de presse après sa quali­fi­ca­tion en quarts de finale de Roland‐Garros, Novak Djokovic a évoqué les célé­bra­tions pas toujours joyeuses qui ont fait suite à la victoire du Paris‐Saint‐Germain en finale de la Ligue des Champions samedi soir.

Devant rentrer à son hôtel à ce moment‐là, le Serbe a bien failli ne pas atteindre sa destination. 

« Je tiens à remer­cier le chef de la sécu­rité, qui n’est pas là, mais il a été formi­dable avec son équipe. À un moment donné, les gens étaient assez tendus, à l’ap­proche de notre retour à l’hôtel. Ils ne nous ont même suggéré de ne pas rentrer. Peut‐être pour trouver un endroit où dormir dans le coin pour la nuit. Parce qu’il était minuit passé, il y avait des bombes lacry­mo­gènes et des voitures en feu. Il se passait des choses vrai­ment dange­reuses dans la rue. En fait, tout autour de notre hôtel, près de l’Arc de Triomphe. Finalement, nous avons discuté et attendu un peu. Puis nous avons décidé de partir, tout s’est bien passé. Nous sommes arrivés à l’hôtel sans encombre. Mais c’était assez bruyant, avec beau­coup de choses qui se passaient à l’ex­té­rieur. C’est inté­res­sant de voir ce qui se passe par la fenêtre. À un moment, la situa­tion a dégé­néré. Mais c’est compré­hen­sible que les gens soient si enthou­siastes. Première victoire en Ligue des cham­pions pour cette ville. C’est l’une des villes les plus impor­tantes du monde. Tout le monde fait la fête. Ça va durer plusieurs jours. »