“Friedrich Merz a touché un point sensible et on dirait que ça fait mal”, annonce le journal centriste Der Spiegel. Peu de temps après son investiture, le chancelier chrétien-démocrate a laissé entendre que les Allemands devraient travailler davantage, s’ils souhaitaient relancer l’économie d’un pays en récession depuis plus de deux ans. Et “les réactions vont de l’acquiescement frénétique au refus virulent”.

D’après le tabloïd conservateur Bild, les accusations du nouveau dirigeant allemand auraient même poussé le puissant syndicat IG Metall à revenir sur sa demande, formulée en 2023, de passer à la semaine de quatre jours payée cinq dans l’industrie métallurgique. “À l’heure où la croissance stagne et l’emploi est en danger, en particulier dans l’industrie, les syndicats ne souhaitent pas infliger une pression supplémentaire aux entreprises avec la semaine de quatre jours.”

La “mode” du temps partiel

Il faut dire qu’en Allemagne, “le temps partiel est à la mode”, commente Cicero. Environ 29 % des salariés y ont eu recours l’année dernière, “un nouveau record”. La génération Z, notamment, voudrait “plus de life et moins de work [plus de vie et moins de travail]” et refuserait de travailler 40,2 heures (la moyenne hebdomadaire ou