Un mort, des armes, une revendication très politique et une haine raciste qui fait froid dans le dos. Libé a pu consulter une des vidéos diffusées en ligne par Christophe B., le suspect de l’attentat qui a coûté la vie à Hichem Miraoui, avant son passage à l’acte samedi soir à Puget-sur-Argens (Var). Dans cette séquence, le suspect invite par deux fois ses spectateurs à «vote(r) bien la prochaine fois» tout en multipliant les propos d’extrême droite et les appels à marcher dans ses pas. Un véritable manifeste terroriste, «allégeance» comprise.
La vidéo, qui dure un peu moins d’une minute trente, s’ouvre sur le visage de Christophe B., qui se filme en mode selfie avec son téléphone. Il paraît sous l’emprise de l’alcool, tout en semblant rester maître de lui-même. «Bon les copains il est l’heure», annonce-t-il en préambule avant d’exhiber immédiatement une arme de poing, un pistolet semi-automatique. «Ça, c’est qu’un pétard mais y en a, y en a un peu, y a du pompe, y a tout ce qu’il faut», explique-t-il avant de tourner rapidement la caméra pour filmer ce qui semble être son domicile. Là, au milieu d’un certain fatras, une partie de l’arsenal de ce tireur sportif. En l’espèce, au moins deux autres armes de poing, de nouveau