Florian Dewulf, Nooki a été créée il y a un peu plus d’un an… Comment est née cette start-up ?

« À la base, cette société est la fusion de deux activités, celles de freelance que nous exercions Stanislas (Weyant) et moi. On s’est rencontrés à la MGEN lors d’une précédente expérience professionnelle et on a décidé de créer cette agence car on s’est rendu compte qu’à Nancy, il y a plein d’acteurs qui ont un potentiel de dingue mais qui n’ont pas assez de visibilité. Je pense qu’ils sont un peu laissés de côté car des agences de communication préfèrent travailler avec des clients à fort potentiel budgétaire. »

« Une activité multipliée par trois »

Un peu plus d’un an après votre lancement, où en est votre start-up ?

« On est sur une croissance énorme. En termes de chiffres exacts, je ne pourrais pas dire, mais on a multiplié par trois notre activité par rapport à l’an dernier à la même époque […] Quant au nombre de clients, on a une vingtaine d’actifs abonnés mensuellement. Mais si on parle de toutes les demandes ponctuelles, c’est beaucoup plus […] Parmi nos clients, on travaille déjà avec un grand groupe nancéien et on est en pourparlers avec un deuxième. Leur nom ? On préfère ne pas les dire… »

Vous n’êtes pas les seuls à faire du marketing digital. Comment comptez-vous vous démarquer ?

« On veut vraiment se focaliser sur la visibilité de tous les acteurs […] Cela peut être les petites entreprises, le boulanger de quartier, le grand groupe nancéien… Pour cela, on va se focaliser sur le relationnel, c’est-à-dire qu’on va s’intéresser à tous les acteurs nancéiens pour prendre le temps de comprendre leur activité, essayer de comprendre leur marché et pas seulement avec des stats mais aussi des échanges. Ce sont ces échanges qui permettent de lier les idées des acteurs qui vont venir nous voir et notre expertise afin de créer une stratégie adaptée. Ce relationnel, c’est le plus important avec la technique. »

« On sait qu’on y arrivera »

Votre société est encore jeune. Quels sont les défis que vous voulez relever ?

« Pour l’instant, il y a des acteurs nancéiens assez gros sur le marché au niveau de la communication et du marketing. Mais notre but, c’est clairement de devenir numéros un sur Nancy. On veut casser les codes et travailler progressivement avec de plus en plus d’acteurs. »

Quelle échéance vous êtes-vous fixés pour devenir numéro un ?

« Vu que cela commence, on ne s’est pas fixés d’objectif en termes d’années. On sait qu’on y arrivera et on va prendre le temps d’y arriver. Ce qu’on veut, c’est que notre croissance continue dans la même direction… »