Une double mobilisation de la gendarmerie et de la police nationale a permis d’arrêter 24 individus suspectés de trafic de stupéfiants à Bordeaux, Libourne et Castillon-la-Bataille, lundi.
Lancée en février par Bruno Retailleau, le premier ministre, le plan «villes sécurité renforcée» destiné à lutter contre le narcotrafic a permis plusieurs coups de filets en Gironde, lundi. Plus d’une cinquantaine de policiers et le Raid ont été mobilisés pour une vaste opération de contrôle autour de la Gare Saint-Jean et dans le quartier des Capucins, tristement réputé pour être une plaque tournante du trafic de drogues de Bordeaux.
Bilan : 11 suspects, dont une femme, ont été placés en garde à vue pour trafic de stupéfiants. Âgés de 20 à 44 ans, ils comptaient dans leur rang deux têtes de réseaux du trafic de drogue qui abreuve le Bordelais jusqu’à Eysines et Carbon Blanc. Contactée, la préfecture de la Gironde déclare qu’elle communiquera sur ces faits à l’occasion d’une conférence de presse, vendredi.
13 arrestations à Libourne
À Libourne et Castillon-la-Bataille, ce sont 13 personnes qui ont été interpellées lundi. Deux femmes et un mineur âgé de 17 ans se tenaient parmi eux. Menée par 150 militaires de la gendarmerie nationale dont quatre brigades cynophiles, cette vaste opération a permis d’ouvrir une enquête du chef de «trafic de stupéfiants», indique Loïs Raschel, le procureur de la République de Libourne.