Alors que la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian, propose un jumelage entre la ville et le camp palestinien d’Aïda, près de Bethléem, une vingtaine d’organisations, pro-palestiniennes et/ou de gauche, réaffirment leur soutien à cette initiative.

Dans un communiqué commun, elles dénoncent « la campagne d’opinion » menée par plusieurs personnalités politiques locales (Pierre Jakubowicz, Jean-Philippe Vetter, Catherine Trautmann), qu’elles accusent d’instrumentaliser un supposé « idéal de paix » pour disqualifier toute solidarité avec la Palestine.

Le texte qualifie les actions de l’armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie de génocide et appelle à les nommer comme telles. Il exige un cessez-le-feu immédiat, la fin du blocus, la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, ainsi que des sanctions concrètes contre Israël, comme la suspension de l’accord d’association UE-Israël et un embargo sur les armes.