« Vivent les vins libres », c’est une idée qui s’est concrétisée pour la première fois à Paris en 2007. Quelques vignerons de la mouvance des vins naturels décidaient de s’organiser eux-mêmes pour présenter leurs cuvées aux cavistes, restaurateurs, sommeliers…
« À l’époque, on ne parlait pas encore beaucoup de vins nature, on n’était pas beaucoup à en faire, on vendait péniblement à deux cavistes parisiens et un caviste à New York, bref, on était un peu pris pour des gueux par les professionnels du vin », se souvient le vigneron ligérien Bertrand Jousset, du domaine Lise et Bertand Jousset à Montlouis (Indre-et-Loire), historique du collectif.
Les choses ont évidemment largement évolué depuis et le vin naturel est devenu un mouvement, certes toujours minoritaire dans le monde du vin, mais à l’influence bien installée.
On pourra en juger le lundi 16 juin à Marseille, aux Grandes tables de la Friche La Belle-de-Mai (3e) où « Vivent les vins libres » pose ses valises pour l’édition 2025 de son salon (réservé aux professionnels du vin).