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Les cybercriminels, comme nous l’avons publié à maintes reprises, sont toujours aux aguets ! Surtout avec les avancées technologiques et la généralisation des smartphones, qui sont désormais omniprésents dans notre vie quotidienne. Nous utilisons notre téléphone portable pour presque toutes nos activités. Ce qui le rend malheureusement susceptibles aux attaques.
Il est donc essentiel d’être conscient des risques afin de pouvoir réagir rapidement et garantir une meilleure sécurité de notre téléphone portable. Les hackers ont en effet perfectionné des méthodes de plus en plus sophistiquées pour infiltrer nos smartphones et dérober des données et informations sensibles. D’ailleurs, votre confidentialité et votre sécurité pourraient subir des menaces si vous ne prenez pas de précautions avec cette fonctionnalité.
Attention à cette fonctionnalité sur votre téléphone portable !
À l’ère des smartphones, où la connectivité est indispensable, de nombreuses personnes laissent le Bluetooth en marche en permanence. Et ce, sans réaliser que cela peut devenir un risque sérieux pour leur sécurité numérique.
Certes, cette technologie facilite les connexions entre divers appareils tels que des écouteurs, des montres connectées, des voitures et des ordinateurs. Mais, elle offre également aux cybercriminels un moyen discret d’accéder à des informations personnelles.
Les spécialistes en cybersécurité ont passé au crible une méthode qui porte le nom de « bluesnarfing ». Il s’agit d’une forme d’attaque où les cybercriminels exploitent les failles du Bluetooth pour dérober des données personnelles sur le téléphone portable d’une victime.
Ce type d’attaque peut permettre d’accéder à des contacts, des messages, des photos, des e-mails. Mais aussi, dans certains cas, à des informations bancaires ou à des mots de passe enregistrés sur le téléphone portable. Ce qui est particulièrement préoccupant, c’est que de nombreux usagers ne réalisent même pas qu’ils sont surveillés, car le processus ne requiert aucune interaction visible de leur part.
Bien que les systèmes d’exploitation modernes comme Android et iOS aient intégré des améliorations de sécurité pour réduire ces risques, laisser le Bluetooth activé en permanence, demeure dangereux. Et surtout dans des lieux publics tels que les aéroports, les gares, les cafés ou les centres commerciaux. En effet, les cybercriminels fréquentent souvent ces endroits pour repérer des appareils vulnérables, profitant alors des réseaux ouverts ou des configurations mal protégées.
Au-delà du Bluesnarfing : les dangers cachés du Bluetooth
Le « Bluesnarfing » n’est pas la seule menace relative à une utilisation imprudente du Bluetooth. Cette technologie ait vu le jour pour simplifier la connexion sans fil entre appareils. Mais, des cybercriminels l’ont détournée par le biais d’autres méthodes tout aussi préoccupantes, mais moins célèbres.
Parmi ces techniques, nous trouvons trouve le « bluebugging ». Il s’agit d’une attaque plus avancée. Celle-ci permet à l’intrus non seulement de dérober des informations, mais aussi de prendre partiellement le contrôle du téléphone portable.
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Une fois que l’escroc a établi la connexion, il peut alors exécuter des commandes à distance. Comme passer des appels, envoyer des messages ou même activer le microphone du téléphone portable pour écouter les conversations à l’insu de la victime. Ce type d’intrusion représente un niveau d’invasion bien plus profond que le « bluesnarfing ». Ce qui transforme alors téléphone portable compromis en un véritable outil d’espionnage.
Deux autres variantes
Une autre variante, moins dangereuse, dans ses formes les plus simples, est le « bluejacking ». Cette méthode consiste à envoyer des messages non sollicités via des connexions Bluetooth ouvertes. Initialement, il s’agissait d’une blague technologique. Mais, le bluejacking peut aujourd’hui servir de distraction ou d’appât pour inciter les usagers à cliquer sur des liens malveillants ou à installer des logiciels indésirables. Ce qui commence comme une intrusion mineure peut rapidement évoluer vers des problèmes plus graves.
Encore plus préoccupant est le « bluesniping » ! Il s’agit d’une technique qui élève le « bluesnarfing » à un niveau supérieur. En utilisant des antennes à longue portée, les cybercriminels peuvent alors intercepter les signaux Bluetooth. Mais, à des distances bien plus grandes que d’habitude. Cela signifie qu’il n’est même pas nécessaire d’être à proximité de la victime pour accéder à son appareil. Les lieux très fréquentés, tels que les gares ou les concerts, deviennent alors des cibles idéales pour ces types d’attaques.
Comment protéger votre téléphone portable contre ces attaques ?
La bonne nouvelle est qu’avec quelques précautions simples, vous pouvez diminuer le risque d’être victime de ces techniques !
- Désactivez le Bluetooth lorsque vous ne l’utilisez pas. C’est, en effet, la mesure la plus simple et la plus efficace.
- Évitez de vous connecter à des appareils inconnus ou d’accepter des demandes suspectes.
- Vérifiez les autorisations des applications utilisant Bluetooth. Puis, supprimez celles dont vous n’avez pas besoin.
- Gardez votre système d’exploitation et les applis de votre téléphone portable à jour. En effet, les mises à jour incluent des correctifs de sécurité contre les vulnérabilités potentielles.
- Enfin, configurez votre téléphone portable pour qu’il ne soit pas visible aux autres appareils Bluetooth lorsqu’il n’est pas couplé.
Il est, bien sur, pratique de garder le Bluetooth activé en permanence pour se connecter rapidement à d’autres appareils. Mais, cette habitude peut s’avérer coûteuse si vous ne prenez pas les précautions qu’il faut. Comme l’indiquent nombre d’experts, il est essentiel de faire preuve de prudence. Activez-le uniquement lorsque cela est nécessaire !