Un bluff fatal pour Noémie. Ce mardi soir sur TF1, la Bretonne a quitté l’aventure « Koh-Lanta ». Redoutable sur les épreuves, la cheffe d’entreprise de 32 ans a été la victime du coup de bluff orchestré par Jérôme le Catalan et Claire. Les deux candidats ont fait croire à leurs adversaires qu’ils avaient remporté un collier d’immunité qui les protégeait tous les deux. Le tout avec un faux collier en mains ! Un subterfuge qui a rebattu les cartes de bien des stratégies et qui a conduit à l’élimination de Noémie.

Pour « 20 Minutes », cette passionnée de voile revient, sans détour, sur cet épisode qui restera dans les mémoires des fans du jeu animé par Denis Brogniart.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé le conseil ?

Je pensais que ça allait être chaud pour moi. Je me disais que dans « Koh-Lanta », il y a toujours une part de chance. Donc, je pensais que, sur un mal entendu, ça allait le faire (rires).

Revenons au moment où Jérôme et Claire révèlent qu’ils ont en leur possession un collier d’immunité…

A aucun moment, je n’ai pensé que c’était un faux collier. Ils nous l’ont montré, donc pas de doute. Par contre, on était sûr que ce collier ne protégeait pas les deux. C’était improbable, on se disait qu’ils nous baladaient un peu. Mais ils ont été très gourmands…

Avez-vous regretté de ne pas avoir fait alliance avec Céline et Gaëlle, le « binôme de l’Est » ?

Avec des « si », on refait l’aventure. On aurait dû rester focus sur Claire car, même si elle sortait un collier, ça ne changeait pas l’issue du jeu. Il faut savoir que lorsque Jérôme (le Catalan) a remporté son épreuve, Claire était du coup détentrice du collier. On s’est perdu dans le jeu. Après trente-cinq jours d’aventures, on n’était plus si lucide que ça.

Avec une alliance avec Céline et Gaëlle, il y avait la possibilité de faire sortir Jérôme (des Landes), un Orange, mais je n’aurais pu continuer le jeu en me disant que j’avais éliminé un Orange.

Votre loyauté vous a coûté votre place dans l’aventure…

La loyauté me définit, donc je ne regrette rien. J’ai tissé des liens très forts avec Maël et Jérôme (des Landes). Je n’aurais pas voulu gâcher notre amitié, car elle est plus forte que le jeu. Sans eux, mon expérience aurait été différente. C’est dans les galères qu’on vit les plus belles histoires. Le départ de Romane a été le moment qui nous a soudés à jamais tous les trois. Je ne pouvais pas me la jouer perso.

Même si vous êtes sortie avant de pouvoir vous y frotter, redoutiez-vous l’épreuve d’orientation ?

Je n’aurais pas été une ennemie pour les autres sur l’épreuve d’orientation, ça s’est sûr. Je la redoutais, car elle demande de la concentration, de la méthode et de savoir chercher. Je suis nulle là-dessus.

Et les poteaux ?

J’aurais pu être une adversaire car, comme j’ai pu le démontrer, en matière l’équilibre, je suis assez forte. Cette épreuve ne me faisait pas peur.

Sur les épreuves justement, vous avez été redoutable à plus d’un titre…

L’épreuve avec Maxime, en binôme, m’a particulièrement marqué. Avec lui, je partais avec une bonne chance de gagner. Il a avalé en quelques secondes les insectes. Sur l’épreuve de l’équilibre, c’est moi qui ai soutenu le binôme. On a été hypercomplémentaires. Je ne le connaissais pas en plus, on avait discuté un peu avant qu’il soit éliminé des ambassadeurs. Puis, il est revenu revanchard ans l’aventure. Du coup, je m’en méfiais un peu. Cependant, ce confort a été, pour moi, l’occasion de mieux le connaître. Il était vraiment marrant. C’était une évasion dans le jeu.

Qu’est-ce que vous aimeriez qu’on retienne de vous ?

La loyauté, avant tout. Je suis droite dans mes bottes. Je ne trahis pas. Je sors de mon « Koh-Lanta » fière, la tête haute.

Tirez-vous des leçons de votre aventure ?

De me faire davantage confiance, et d’oser encore plus. C’est bien d’y aller plus franchement. De base, je sais que j’ai du mental, mais après « Koh-Lanta », mon mental est blindé.

Comment vos proches ont-ils réagi ?

Mon mari a été choqué de voir nos conditions dans le jeu, notamment en matière de nourriture. Il a été admiratif de moi. Il m’a reconnu dans tout le jeu, et ça, c’est hyperagréable.