La colère n’est pas retombée depuis leur premier jour de grève, lundi dernier. Ce mardi 3 juin, les deux équipes d’une quinzaine de brancardiers affectés aux blocs opératoires de la Timone (la moitié d’entre eux ont été assignés afin d’assurer la continuité du service) se sont une nouvelle fois mobilisées pour dénoncer « la dégradation » de leurs conditions de travail et demander des renforts de personnels à l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille (AP-HM).

Une rencontre avec la direction ce jeudi

Devant l’entrée de l’hôpital du 5e arrondissement, les agents ont mené une opération de tractage afin de sensibiliser les patients et témoigné de leurs « difficultés pour assurer leur mission ». Décrivant « les 250 à 300 transports de malades par jour, pour 16 brancardiers au planning » mais aussi « les brancards cassés » ou « une salle de repos indigne », les personnels ont une nouvelle fois rappelé leurs revendications.

« Nous demandons deux personnels supplémentaires par équipe, l’arrêt des prises en charge de plusieurs patients par un seul brancardier et la dotation de 50 brancards neufs, énumère Nathalie Malhole pour la CGT, qui se porte en soutien des brancardiers dans ce mouvement. Les brancardiers ne peuvent plus faire face à la dégradation sur leurs conditions de travail, qui a des répercussions directes sur les patients. Certains doivent attendre plusieurs heures avant de retrouver leur chambre. »