Par
Joel Nandjui
Publié le
4 juin 2025 à 6h54
Première région économique française, le dynamisme de l’Île-de-France se vérifie à différentes échelles, notamment au niveau du nombre d’implantations de bureaux. La région francilienne est celle qui attire le plus de projets d’implantation et d’extension de bureaux sur la période allant de 2022 à 2024. Ils représentent 1 098 projets sur les 4 011 recensés, soit 27% des implantations en France. Ces chiffres ont été révélés, mardi 3 juin 2025, dans la 3ᵉ édition de Baromètre sur les implantations tertiaires de l’ADI en partenariat avec le cabinet EY, l’EPA Euroméditerranée et La Française REM.
Le renouveau du quartier d’affaires de la Défense
Voué a une mort annoncée à la suite du Covid et l’essor du télétravail, le quartier de la Défense connaît un regain d’intérêt pour les professionnels du secteur. En 2022, ils n’étaient que 7 % à le considérer comme un territoire attractif. Ils sont 41 % en 2025. Un retour en grâce de ce quartier à cheval sur les communes de Puteaux, Courbevoie et Nanterre et qui s’explique par le regroupement sur un même territoire des critères clés recherchés par les entreprises (accessibilité du territoire, coût de l’immobilier, qualité du cadre de vie, disponibilité de l’offre immobilières).
« On observe une véritable inversion des tendances pour le quartier de la Défense qui a gagné en attractivité grâce à son accessibilité, la transformation de son offre et aux aménités qu’il propose. Le quartier attire particulièrement les entreprises adoptant une stratégie opportuniste », précise Barbara Kiraly, déléguée générale de l’ADI.
Paris et sa petite couronne : un dynamisme qui se confirme
282 décideurs immobiliers ont été interrogés entre novembre 2024 et janvier 2025 dans le cadre de l’étude de l’ADI. 64 % d’entre eux confirment le dynamisme de Paris alors qu’ils n’étaient que 19 % à entrevoir une amélioration de son attractivité au sortir de la crise du Covid. La petite couronne est, elle aussi, plébiscitée par les acteurs du secteur. Ils sont 38 % contre 25 % après la crise sanitaire à lui porter un intérêt. L’étude souligne que l’attractivité des trois départements (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) est portée par une offre «structurée », « neuve » et « performante » qui séduit les entreprises.
Si Paris et sa petite couronne restent compétitives, c’est moins le cas des départements de la grande couronne. Malgré les promesses du Grand Paris express, ils ne parviennent pas à séduire les entreprises.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.