Publié le
3 juin 2025 à 7h30
Le printemps est la période rêvée pour les frelons à pattes jaunes, plus connus sous le nom de frelons asiatiques. Les reines, en préparation de l’été à venir, construisent le nid primaire dans lequel la future colonie doit s’installer.
Afin de prévenir la pérennisation du nid, Fougères Agglomération (Ille-et-Vilaine) met en garde pour repérer les signes avant-coureurs et faire appel à des professionnels.
De la taille d’une orange, ces pouponnières à frelons hébergent la reine et sont faciles à éliminer dans un premier temps. Pour identifier les zones à risques, il faut avoir l’œil : abris de jardin, serres, hangars, gouttières, les reines peuvent s’installer à des endroits parfois insoupçonnés.
Plus petit et plus bruyant
Attention tout de même, le frelon européen, lui, ne pose pas de problème majeur. Pour faire la différence entre les deux espèces, il faut savoir les différencier. Le frelon européen est plus grand, plus bruyant et de couleur jaune alors que le frelon à pattes jaunes a une couleur orangée, est plus petit et plus bruyant.
Si jamais vous constatez chez vous la présence d’un nid, « il est nécessaire de suivre une procédure afin de Fougères agglomération puisse assurer le financement des interventions sans reste à charge pour les particuliers », insiste l’agglomération.
Vidéos : en ce moment sur ActuPrise en charge par l’agglomération
Tout d’abord, prenez contact avec votre mairie. Un référent communal se déplacera sur le site pour constater qu’il s’agit bien de frelons à pattes jaunes, dits frelons asiatiques. Une fois l’espèce identifiée, le référent confirme et demande une intervention auprès de la FGDON 35, l’organisation reconnue d’intérêt public en charge de la lutte contre diverses espèces animales ou végétales envahissantes.
Sous réserve de respect de la procédure, le coût de l’intervention « est pris en charge par Fougères agglomération dans le cadre d’une convention avec la FGDON 35 », précise la collectivité.
Un impact négatif sur la biodiversité
En plus de faire de la sensibilisation et de permettre la destruction précoce des nids, avant qu’il ne soit trop tard, cette procédure permet de suivre l’évolution des populations de frelons à pattes jaunes.
Les campagnes de piégeage, mises en place lors des années tests, ont en revanche été arrêtées. Leur impact négatif sur la biodiversité, notamment les insectes pollinisateurs, « nous conduit à ne pas encourager le piégeage grand public », insiste collectivité. « Un frelon capturé ne signifie pas un futur nid évité », confirme le Muséum d’histoire naturelle de Paris selon qui « l’efficacité du piégeage de printemps n’est pas démontrée ».
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