La polémique du déodorant
Le 15 avril dernier, alors qu’elle disputait le premier tour de l’Open de Rouen face à Harriet Dart (117e mondiale), Loïs Boisson a été prise à partie par son adversaire. Menée assez largement (6-0/3-0), la Britannique a profité d’un changement de côté pour demander à l’arbitre de chaise quelque chose d’assez particulier. « Pouvez-vous lui dire de mettre du déodorant ? Elle sent vraiment mauvais », avait-elle osé.
Imperturbable, la Française est restée dans son match. Une bonne chose puisqu’elle a expédié la rencontre en s’imposant en 1 heure et 18 minutes de jeu (6-0/6-3). À l’issue de la rencontre, la Britannique, dans un message posté sur Instagram, s’était excusée.
Un père basketteur et un frère qui a joué à Aix Maurienne
Le sport dans la famille Boisson, c’est sacré. Son père Yann s’est révélé dans une autre discipline. Ballon de basket-ball en main, il a porté les couleurs de la CRO Lyon jusqu’en 1984 avant de rejoindre l’ASVEL avec qui il a disputé la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Yann Boisson a également joué pour Saint-Étienne, Dijon ou encore Tours.
Le frère de Loïs, Anton, a lui aussi un petit passé avec la balle orange. Dans son parcours jeune, il était dans les rangs du club savoyard d’Aix Maurienne Savoie Basket avec qui il a joué quelques secondes en Leaders Cup Pro B.
Le même préparateur physique que Serena Williams et Grigor Dimitrov
Loïs Boisson est bien accompagnée. La Française est conseillée par une pointure dans son métier. Sébastien Durand, préparateur physique basé à Annecy, est aux côtés de la quart-de-finaliste de Roland-Garros. Son expertise n’est plus à démontrer puisqu’il a suivi Serena Williams, Marcos Baghdatis ou encore Grigor Dimitrov.
« J’ai tout de suite vu une jeune fille extrêmement motivée, mais aussi un peu en détresse, expliquait l’Annécien dans un article publié dans nos colonnes. L’objectif numéro un, c’était de jouer sans douleur, trouver de la continuité pour pouvoir progresser. »
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Une rupture des ligaments croisés et neuf mois d’arrêt
Elle s’est tatoué le mot « résilience » en lettres capitales juste en dessous de son épaule droite. Un tatouage loin d’être anodin pour la Française qui a connu une grave blessure au genou alors qu’elle était en pleine forme et qu’elle enchaînait les victoires (18 en 19 matches).
Lors d’une rencontre face à sa compatriote Fiona Ferro, elle est freinée net par une rupture des ligaments croisés. Une blessure qui l’a tient éloignée des courts durant neuf mois et lui fait perdre près de 150 places au classement. Avant le début de la quinzaine, Loïs Boisson pointait à la 361e place.
Un prize-money record
Au-delà des places qu’elle va gagner au classement – elle pointera aux alentours de la 120e place en cas de défaite ce mercredi, Loïs Boisson s’est assurée un joli chèque grâce à ses succès sur la terre battue parisienne. Si son aventure venait à s’arrêter après sa rencontre face à la Russe Mirra Andreeva ce mercredi, la Française toucherait 440 000 euros. Soit 300 000 euros de plus que depuis le début de sa carrière. Bienvenue dans un nouveau monde.