Ce ne sera pas officiellement la finale pour la montée en Nationale 2 entre l’Avenir de Rennes et Nantes Saint-Rogatien, ce dimanche 13 avril (15 h 30) à la salle Colette-Besson. Le vainqueur devra ensuite faire le travail sur les deux dernières journées. Mais si les Rennaises venaient à prendre seules la tête du groupe E, elles seraient évidemment en position de force pour retrouver la N2 un an après leur descente.
« Il faudra quand même rester prudent, mesure le coach de l’Avenir, Pierrick Le Corre. Même si Lorient est déjà condamné et n’aura pas grand-chose à jouer sur la dernière journée, le Rennes PA est encore dans la lutte pour le maintien . »
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L’Avenir a déjoué les pronostics
Avant de penser à la suite, il y a d’abord ce duel au sommet qui doit trotter dans les têtes depuis plusieurs semaines. L’Avenir retrouve ainsi une équipe qui n’a pas fait mystère de ses ambitions de N2 : « C’est une équipe avec deux joueuses disproportionnées pour la division au poste 5 , qui ont joué en N2 ou N1. Après, on a nous aussi nos forces pour les contrer, on avait réussi à le faire au match aller. »
L’Avenir avait effectivement été réaliser un gros coup à Nantes en décembre (victoire 66-59). L’une des nombreuses surprises dans le parcours rennais cette saison, en tout cas par rapport aux ambitions initiales : « On n’était pas dans les favoris au début du championnat, confirme Pierrick Le Corre, qui était assistant à l’ALPCM Nantes avant d’arriver à Rennes cette saison. Quand le club m’a présenté le projet, c’était une phase de renouvellement qui se construisait avec la descente et le redressement judiciaire. Visiblement, on a réussi à rebâtir quelque chose de solide assez rapidement. »