En Ukraine, “l’offensive d’été” russe était annoncée depuis déjà des semaines dans la presse, à la télévision et sur les réseaux sociaux. Or, durant la semaine écoulée, la situation s’est particulièrement durcie au nord de la ville de Soumy, capitale de la région du même nom, une grande ville qui comptait plus de 250 000 habitants avant l’invasion.
“Danger pour Soumy, titre sur son site la chaîne d’information 24. Les combats continuent dans la région de Soumy. Les Russes ont accumulé des réserves et tentent de s’implanter dans les villages frontaliers.” En février, rappelle la chaîne, “l’Ukraine a mis fin à son opération dans la région de Koursk. Dès le début du mois de mars, la Russie a entamé une offensive pour pénétrer en profondeur sur le territoire de l’Ukraine. Soumy et sa région sont devenus un lieu de souffrance pour notre pays.”
“Après avoir proclamé son intention de créer une ‘zone tampon’ à la frontière, Moscou poursuit ses efforts dans le nord de la région de Soumy, écrit le portail d’information Glavkom. Ces derniers jours, l’administration militaire de la région a confirmé l’occupation de quatre agglomérations.”
La stratégie du grignotage
La situation prend de l’ampleur, au point d’inciter les autorités ukrainiennes à procéder à l’évacuation des habitants des villages menacés, indique l’émission d