spéculation – La Ville de Rennes a choisi de préempter une maison afin d’y construire des logements collectifs

C’est une petite maison faite de schiste pourpre, cachée au fond d’un jardin arboré, et qui affiche de beaux encadrements en brique rouge. Depuis quelques jours et la parution d’un article évoquant sa vente potentielle, cette maisonnette d’environ 90 m² est au centre de quelques discussions. Située rue de Châteaugiron, à Rennes, elle faisait l’objet d’une promesse de vente de la part d’un promoteur immobilier.

D’après nos confrères du Télégramme, la somme d’1,2 million d’euros avait été proposée. Oui, mais ça, c’était avant que la municipalité ne décide de préempter le bien, comme la loi le lui permet (lire encadré). Sauf que l’offre est bien moins alléchante : 526.500 euros. C’est moitié moins.

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Si la Ville a pu passer en priorité, c’est parce que ce secteur est classé comme « équilibre social de l’habitat ». Autour de cette maison, les immeubles ont poussé ces dernières années. Deux habitations étant à l’abandon, la large parcelle qui pourrait être exploitée fait évidemment l’objet de convoitises. Mais ni la Ville, ni le promoteur n’auraient conservé la maison. Contactée par 20 Minutes, la Ville explique qu’elle est « régulièrement amenée » à exercer son droit de préemption, notamment « pour garantir la construction de logements sociaux sur son territoire ».

Un prix « déconnecté de tout effet de spéculation »

La municipalité se défend au passage de toute proposition au rabais. Et c’est vrai. Car lors d’une préemption, c’est le service des Domaines qui fait l’estimation du (…)

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