RÉCIT – Malgré la menace des coupes budgétaires pesant sur la recherche médicale américaine, l’élite mondiale de l’oncologie reste très optimiste sur les progrès récents réalisés contre les tumeurs.
Le centre des congrès McCormick Place, à Chicago, a retrouvé un peu de quiétude. Les quelque 30.000 congressistes qui, depuis cinq jours, arpentaient les allées de cet immense complexe, ont repris le chemin de leurs centres hospitaliers ou de leurs laboratoires. Le congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique (Asco) a pris fin ce mardi 3 juin à Chicago. C’est toute une petite ville qui avait pris ses quartiers au bord du lac Michigan, avec ses stands de fast-food et son immense village partenaire. « C’est toujours paradoxal de voir, dans un congrès sur le cancer, autant de junk-food… », confie un participant, conscient du gigantisme de l’événement.
Pendant cinq jours, les présentations se sont succédé, annonçant des résultats positifs, le plus souvent, et négatifs, quelquefois. L’immunothérapie a encore occupé une place centrale, trois des cinq présentations mises en avant en session plénière y étant consacrées. « On maîtrise de mieux en mieux ce type de traitement,…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 88% à découvrir.
Vente Flash
4,99€ par mois pendant 12 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous