Six mois après que des citoyens ont fait annuler par le tribunal administratif de Marseille l’accord-cadre signé en 2023 entre la Ville et la Société des écoles de Marseille (Spem), c’était au tour de la cour administrative d’appel de Marseille d’entendre les différentes parties de l’affaire, ce mercredi 4 juin.

Le 20 janvier dernier, le juge avait estimé que le fait de confier l’entretien et la maintenance des nouvelles écoles construites dans le cadre du plan à 1,5 milliard d’euros, à la Spem, une société publique locale d’intérêt national (Spla-In), était illégal. Les magistrats avaient laissé à la Ville de Marseille jusqu’au 1er août pour se mettre en règle, ce qui n’a pas empêché la commune, l’État et la Spem d’interjeter appel.