DÉCRYPTAGE – L’instance s’inquiète du manque de cohérence de décisions politiques face aux enjeux climatiques et au risque de dérapage des coûts pour les finances publiques.
Les chiffres égrenés par la Cour des comptes dans son dernier rapport traitant du soutien au développement de l’hydrogène décarboné donnent le tournis. En 2018, le plan Hulot prévoyait une enveloppe de 100 millions d’euros pour soutenir le développement de l’hydrogène décarboné. En 2020, la première stratégie nationale de l’hydrogène (SNH1) incluait 7 milliards de soutiens publics. Somme qui passe à 9 milliards en 2023, avec la deuxième SNH. Parallèlement, les ambitions sont réduites. Il y a deux ans, l’objectif était d’atteindre 6,5 gigawatts (GW) de capacité de production d’hydrogène par électrolyse en 2030. Cette année, il a été revu à la baisse à 4,5 GW. Un redoutable effet ciseau qui fait planer l’ombre du doute sur les capacités de la France à faire face à ses ambitions dans l’hydrogène, mais aussi la décarbonation.
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