DÉCRYPTAGE – De nombreuses études présentées lors du congrès de cancérologie de Chicago ont mis en avant l’intérêt de réduire les doses et d’adapter l’heure d’administration des traitements pour optimiser leur efficacité et limiter les effets secondaires.
Cette année encore, l’immunothérapie a eu une place particulièrement importante au congrès annuel de la Société américaine d’oncologie (Asco). De nouvelles molécules, de nouveaux traitements permettent d’améliorer la vie des malades. Ce lundi soir, avant-dernier jour du congrès, une session particulièrement intéressante sur l’utilisation de l’immunothérapie en vie réelle, évaluant les différentes stratégies d’administration, s’est tenue devant une salle malheureusement un peu clairsemée.
« Il y a un fossé quand on passe des essais cliniques à l’utilisation des médicaments en vie réelle », explique d’emblée l’orateur principal de la session, Timothée Olivier, cancérologue aux hôpitaux universitaires de Genève. Cela s’explique pour plusieurs raisons. « Le recrutement dans les essais cliniques sélectionne des personnes qui ne sont pas représentatives de la vie réelle (en particulier, les personnes très âgées, souffrant de comorbidités ou en mauvais état général sont le plus souvent exclues…
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