REPORTAGE – Avant leur soudaine suspension pour 90 jours, l’annonce de nouveaux droits de douane par Donald Trump a été le dernier chapitre d’un début de mandat qui a plongé le parlement américain dans une période de troubles sans précédent.
Dans les entrailles souterraines du Capitole, le petit train qui relie l’aile du Sénat américain aux buildings annexes Russell, Dirksen et Hart arrive à son terminus. Les portes s’ouvrent. Surgit Ted Cruz, élu du Texas, qui s’est autoproclamé « l’un des plus grands soutiens de Donald Trump ». Une ferveur bien entamée par l’annonce présidentielle sur les droits de douane : « Si, d’ici un ou deux mois, nous nous retrouvons dans un scénario avec des droits de douane américains massifs et des droits de douane réciproques similaires sur les produits américains, ce sera terrible », estime le sénateur. Et d’ajouter que, sur le plan de la politique nationale, les conséquences pour le consommateur pourraient entraîner « un bain de sang » lors des midterms de l’année prochaine.
« Vous êtes Français ? Bienvenue dans la maison des fous », s’amuse le journaliste d’une grande agence de presse en nous voyant revenir aux portes du métro, l’une des « planques » favorites…
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