Trankil ou quoi? Cette question, devenue presque une expression, tout le monde l’a entendue à un moment ou à un autre. Elle est tout cas à l’origine de la « nouvelle » marque locale, TranKil (elle a été créée en février 2024) qui rêve de se faire sa place dans le sillage des Natif, Almanarre ou encore Coup de soleil à Portissol, du côté de Sanary…

Une idée née dans la tête d’Antoine, 29 ans, et Ophélie, 23 ans de l’agence de communication Product’Com installée à La Crau. « Nous sommes une agence qui s’occupe de la création d’image de sociétés (logo, charte graphique…). On crée leur image pour réussir au maximum leur communication sur tous les supports dont l’impression textile, explique Antoine. À force de faire des projets pour nos clients, on s’est dit “pourquoi ne pas faire notre marque à nous? » On réfléchissait sur le nom, je me suis dit, Trankil, tout le monde le dit. Qui n’a jamais répondu « trankil » à quelqu’un qui lui demandait comment ça va? Ça nous a paru comme une évidence. »

« Le prix le plus juste possible »

Un an plus tard, leur marque a fait son petit bonhomme de chemin et sa visibilité ne cesse de croître. « On a fait un très gros gap en un an, avec pas mal de collaborations. Nous avons des ambassadeurs, nous sommes présents sur des événements sur lesquels nous sommes partenaires », souligne Antoine qui ne déroge pas sur ses principes quant au concept qu’ils défendent. « Nous sommes une marque accessible, locale, avec un prix le plus juste possible. On souhaite un maximum d’artisanat français. »

À l’exception de la matière brute, le textile « en coton bio et recyclé » qui vient de l’étranger comme toutes les marques du coin, « on fait tout le reste, insiste Antoine. L’impression et la finition c’est nous, c’est notre métier de base. Étiquette, emballage, visuel graphique, c’est 100% local. Si un jour la marque grandit, nous voulons rester une marque artisanale, française, avec des personnes en France pour la broderie, la couture, l’emballage. Et si on a les moyens de faire une usine de conception textile en France, on le fera, mais pour le moment on n’a pas la renommée ni la trésorerie », reconnaît-il.

À ce jour, c’est dans leur petit local de l’Espace Charlotte à La Crau que le duo pense ses collections et répond aux commandes. Tee-shirt, sweats, accessoires, TranKil est partout. Pas de stock, tout est fait en fonction des commandes en ligne. « On s’adapte aux locaux, aux goûts, il faut que ça plaise et garder l’esprit TranKil. On a sorti notre première collection avant l’été, il fallait des couleurs pétantes, une “gamme sud ». L’état d’esprit, c’est une marque du sud, d’où on vient, d’Hyères, des Salins avec la gamme « Flamingo ». Mais on se démarque de plus en plus avec une gamme plus sobre et plus élégante. On veut être une marque à l’année, plus discrète… Même un banquier qui veut être « trankil » et qui aime les marques locales, peut porter du TranKil. La tranquillité est partout, peu importe la classe sociale… »

« L’objectif est que les gens se disent “je porte une marque locale, c’est cool, écoresponsable et raisonnable au niveau du prix ». Nous, on fait notre route, trankil, on veut juste se faire notre place, comme on le sent, sans dénigrer les autres… », conclut le duo.

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