« Nous supposons, mais ce n’est qu’une estimation approximative, que nous avons besoin d’environ 50 000 à 60 000 soldats de plus dans les forces armées » pour répondre aux nouvelles capacités de défense réclamées par l’Otan, a-t-il déclaré devant la presse, peu avant une réunion des ministres de la Défense de l’Alliance.

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a proposé que les 32 pays de l’Alliance consacrent 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, dont 3,5 % à des dépenses exclusivement militaires.

Un effort de quelque 150 milliards d’euros

Atteindre cet objectif représente pour l’Allemagne, première économie européenne, un effort budgétaire supplémentaire de quelque 150 milliards d’euros, a encore expliqué Pistorius.

En 2024, la Bundeswehr comptait plus de 180 000 soldats avec l’objectif de dépasser les 203 000 d’ici 2031. Mais elle peine à recruter en dépit d’une ambitieuse campagne publicitaire.

Pistorius veut faire adopter rapidement une réforme visant à recenser les jeunes hommes à leurs 18 ans, pour identifier des candidats potentiels au service militaire.

Il mise « dans un premier temps sur la participation volontaire », a-t-il dit, sans exclure des éléments contraignants faute de candidats suffisants.