Pour Friedrich Merz, il s’agit d’“une mission à hauts risques”, assure T-Online. Le nouveau chancelier conservateur allemand doit rencontrer officiellement pour la première fois, jeudi 5 juin, le président américain Donald Trump. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette entrevue est scrutée par la presse d’outre-Rhin. Car “en réalité, tout le monde appréhende l’entrevue à Berlin”.

De nombreux journaux allemands craignent que la rencontre ne tourne au vinaigre, comme ce fut le cas pour les présidents ukrainien et sud-africain, Volodymyr Zelensky et Cyril Ramaphosa. Par le passé, le président américain n’a pas été tendre avec l’Europe – et particulièrement avec l’Allemagne qu’il voit comme une concurrente économique et non comme une alliée. Surtout, le locataire de la Maison-Blanche est connu pour sa propension à humilier ceux qu’il considère comme des adversaires. La Süddeutsche Zeitung estime même que le bureau ovale s’est changé en “chambre des horreurs” politique depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.

“Jusqu’à récemment, on voyait rarement des invités étrangers se faire remonter publiquement les bretelles dans le Bureau ovale, commente le journal bavarois. Mais ‘jusqu’à récemment’ est justement le référentiel idé