Deux militants de l’ONG Greenpeace, qui avaient «emprunté» lundi la statue de cire d’Emmanuel Macron au musée Grévin – avant de la rendre le lendemain – ont été mis en examen pour «vol aggravé» et placés sous contrôle judiciaire ce jeudi 5 juin, annonce à Libération Me Marie Dosé, avocate des deux activistes. L’ouverture de cette information judiciaire intervient au titre du chef de «vol en réunion d’un bien culturel exposé». Pour cette infraction, l’homme et la femme mis en cause risquent jusqu’à dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende.

Les deux militants membres de l’ONG avaient été interpellés lundi dans l’après-midi, quelques minutes après une action menée devant l’ambassade de Russie en France. La réplique en cire du chef de l’Etat avait été déposée devant le bâtiment pour dénoncer la poursuite du commerce entre Paris et Moscou malgré l’invasion de l’Ukraine,