Neuf nouveaux départements vont accueillir des voitures radars. Ces véhicules ont pour mission de détecter, sans flash visible et tout en circulant, les excès de vitesse. Depuis ce mois de juin, elles sillonnent les routes de l’Ardèche, du Cantal, des Bouches-du-Rhône et de l’Ariège, rapporte RMC Info. En juillet, elles seront déployées dans l’Ain, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales, le Tarn-et-Garonne et les Alpes-de-Haute-Provence.
Actuellement, environ 400 voitures radars circulent en France dans une soixantaine de départements, dont 110 sont opérées directement par les forces de l’ordre. Leur objectif est de « cibler les conducteurs responsables de grands excès de vitesse », précise la Sécurité routière. Elles circulent sur les axes les plus accidentogènes, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7.
Une marge d’erreur plus élevée que les radars fixes
Contrairement aux radars fixes, ces voitures banalisées disposent d’une marge d’erreur plus importante : elle est de 10 km/h pour les limitations inférieures à 100 km/h, contre 5 km/h pour les radars traditionnels. Au-delà de 100 km/h, la marge passe à 10 %, contre 5 % pour les autres dispositifs. « Ainsi, seront flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express ou 61 km/h en agglomération », résume la Sécurité routière.
Ces voitures radars peuvent flasher tous les véhicules en infraction, quel que soit le sens de circulation, sans qu’aucun flash ne soit visible. Elles utilisent un faisceau infrarouge, imperceptible à l’œil humain, pour mesurer la vitesse. La part des véhicules opérés par des prestataires privés va considérablement augmenter d’ici la fin de l’année, précise RMC. Sur les 300 véhicules déployés d’ici la fin de l’année, 250 seront privés.