D’après les chiffres de Santé publique France, 2 127 nouveaux cas de lymphome de Hodgkin dont 1 240 cas chez l’homme et 887 cas chez la femme ont été identifiés pendant l’année 2018. Au Royaume-Uni, Penny, une jeune femme de 27 ans, a découvert qu’elle souffrait de cette maladie.
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Cette créatrice de contenus veut sensibiliser sur les signes de la maladie. Sur les réseaux sociaux, elle raconte avoir remarqué une importante fatigue et un essoufflement anormal alors qu’elle promenait son chien. « Je pensais être fatiguée comme n’importe quel adulte normal », confie la jeune femme sur son compte TikTok.
« Sans raison apparente, je n’arrivais pas à respirer »
Pour prendre soin d’elle, elle explique : « Je me suis inscrite à des séances de coaching sportif personnel parce que j’étais vraiment en manque de forme et que parfois, sans raison apparente, je me rendais compte que je n’arrivais pas à respirer ». Autre signe d’alerte : une infection des ongles. L’influenceuse présente une éruption cutanée sur tout le corps, diagnostiquée comme un pityriasis rosé. « Mon corps me criait clairement : ‘Remarque, Penny, il se passe quelque chose' », précise la trentenaire citée par Surrey Live.
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Un matin, elle se réveille et remarque un gonflement sur son cou. Elle s’inquiète de ce symptôme et réalise une radio, une échographie, un scanner et des analyses de sang. Ces examens permettent de diagnostiquer un lymphome au cou, un type de cancer du système lymphatique. Sur son compte TikTok, elle partage son combat contre la maladie.
Comme le détaille l’Institut Gustave Roussy, le lymphome de Hodgkin se manifeste par une augmentation de volume des ganglions lymphatiques. « Ces ganglions ne sont pas douloureux et leur évolution est lente. Cela s’accompagne dans certains cas d’une perte de poids, d’une fatigue, de sueurs nocturnes, de fièvre et de démangeaisons. (…) Parfois, lorsque les ganglions sont volumineux, ils peuvent comprimer les organes de voisinage et, par exemple lorsqu’ils sont situés au niveau du thorax, entrainer une toux et/ou une gêne respiratoire. » Le diagnostic définitif de la maladie repose sur une biopsie.