Oksa Pollock, deux mots, quatre syllabes et un succès phénoménal. Écrite par deux Strasbourgeoises, Cendrine Wolf et Anne Plichota, cette saga pour ados s’est vendue à 4 millions d’exemplaires, a été traduite en 27 langues et est distribuée dans 40 pays. Ce mercredi 4 juin, les deux autrices sont venues prendre le thé au salon de thé Grand’rue et dédicacer leur nouvel opus.
L’ultime espérance , paru le 28 mai, est le dernier tome des aventures d’Oksa Pollock , l’ultime en effet. Une vingtaine de fans se sont glissés dans le salon de thé. Assiettes aux murs, coucou en guise d’horloge, la décoration est très vintage. « On est hyper-émues de vous voir », lance d’emblée Anne Plitocha, en glissant une mèche de ses cheveux gris derrière son oreille. L’ambiance est détendue, les rires fusent régulièrement, les petites cuillères tintent dans les assiettes. La famille de leur héroïne, Oksa Pollock, vient du Royaume d’Edéfia, un royaume disparu, à moins qu’Oksa n’en retrouve le chemin pour elle et tous les siens. Cet univers fantastique a conquis énormément de lecteurs à travers le monde.
Oksa Pollock : une héroïne normale ?
Qu’est-ce qui différencie Oksa Pollock des autres héros de saga fantastique pour ados ? « On a un message très universel », suppose Anne. La grande particularité d’Oksa, selon Cendrine, c’est qu’elle n’est pas orpheline : « Elle a des parents. Quand on a 13 ans, on ne fait pas ce qu’on veut et on n’est pas dehors tout seul à 22 h ! » s’exclame la pétulante autrice.
Sarah, 29 ans, est une fan de la première heure et selon elle, si Oksa Pollock plaît autant, c’est pour son authenticité : « Ses doutes sont très bien décrits, explique-t-elle. Les autrices sont trop fortes pour ça, pour parler d’un âge qu’elles n’ont plus. C’est très réaliste. »
Le huitième volet, L’ultime espérance , est le dernier de la série. À l’heure de savoir quel effet ça fait de quitter leur héroïne, Cendrine Wolf répond : « C’est un peu comme un enfant qu’on laisse. On le surveille du coin de l’œil ». Anne Plichota confie être « dans un état bizarre. Il y a beaucoup de nostalgie, d’émotions, mais il fallait bien se dire au revoir ». Après le tea-time, les deux autrices, désormais établies à Niederbronn , ont poursuivi leur séance de dédicace à la Fnac de Strasbourg.