La conquête de l’Est continue pour le Sartenais Olivier Battistini. Sa première étape l’avait mené le 11 décembre 2024 à Budapest au Mathias Corvinus Collegium (MCC), pour animer une conférence sur la guerre grecque.

Fin janvier, il a ensuite effectué un voyage en Serbie, à la rencontre du cinéaste Emir Kusturica – auréolé de deux palmes d’Or à Cannes – à l’occasion du 18e festival de Küstendorf, du 22 au 25 janvier derniers.

Éléments (la revue officielle du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne) vient par ailleurs de consacrer un grand reportage à l’helléniste dans sa dernière édition.

Dernièrement, il a été convié à nouveau pour une intervention au MCC au côté du président de « Reconquête » Éric Zemmour, qui a donné une conférence sur la situation de l’Europe après l’élection de Donald Trump.

Il a notamment répondu aux questions de Rodrigo Ballester, qui dirige le Centre d’études européennes du Mathias Corvinus Collegium à Budapest, sur le thème « L’Europe au temps de Trump, soumission ou reconquête ? ».

Une table ronde a ensuite réuni Olivier Battistini, Thibaud Gibelin et Titus Techera, chercheurs au MCC et écrivains. Ils ont échangé sur la même question, le modérateur étant Yann Caspar, chercheur également au MCC.

« En ce qui me concerne, j’ai tissé des liens entre la rencontre Trump-Zelensky et le dialogue des Athéniens et des Méliens chez Thucydide », retrace Battistini.

Dans la poursuite de sa démarche d’historien, Olivier a proposé de comprendre l’extrême contemporain à partir de la lecture des Grecs. « Avec Trump face à Zelensky, c’est selon moi le retour du politique. Trump oblige ses adversaires à jouer, à se dévoiler et ils perdent. Il est le maître du  »Grand Jeu » des impérialismes selon l’expression de Kipling. Comme chez Thucydide, les forts décident et les faibles s’en accommodent »

Prochainement, Olivier Battistini compte organiser avec Éric Zemmour une prise de paroles du même ordre en Serbie.