L’affaire avait fait grand bruit. En octobre 2021,
Ary Abittan a été accusé de viol par une jeune
femme qu’il fréquentait. Durant trois ans, l’acteur de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon
Dieu
a donc stoppé sa carrière pour se
concentrer sur son procès. Un non-lieu a été prononcé en avril
2024, puis confirmé en appel en janvier 2025.

Alors que l’affaire est désormais close, Ary Abittan
a décidé de remonter sur scène. Après la
confirmation de son non-lieu, il a ainsi annoncé son nouveau
spectacle, Authentique. Un retour cependant contesté par des
associations féministes, qui n’ont pas hésité à protester
devant les salles
où il se produit.

Ary Abittan : “Je respecte leur combat”

Jeudi 5 juin, Ary Abittan a été invité dans
l’émission En Aparté sur Canal+. Au cours de son passage, Nathalie
Levy lui a demandé s’il avait un message à faire passer aux
féministes qui ont manifesté contre lui.
“D’abord, je veux leur dire que je respecte leur combat”,
a alors réagi l’humoriste.

Par la suite, Ary Abittan a tenu à rappeler :
“Vous savez, j’ai trois filles. Donc évidemment, je respecte le
combat des femmes. Je pense que c’est très important, la libération
de la parole. C’est vraiment extrêmement important, c’est
vital”. Un message pour le moins surprenant de la part du

père de Netty, Romy et Léna
.

L’humoriste rappelle la décision de
la justice

Malgré le respect d’Ary
Abittan
pour les associations féministes, l’acteur a affirmé
que celles-ci se trompent de combat. “La
justice, elle m’a innocenté trois fois. Je veux leur dire qu’il ne
faut pas qu’elles créent une autre injustice. Aujourd’hui, je suis
innocent”, a-t-il clamé.

Finalement, celui qui a récemment ajouté de nouvelles
dates à son spectacle a précisé qu’il ne comptait pas
arrêter sa carrière. “Qu’est-ce que vous
voulez que je fasse ? On fait quoi d’un innocent ? Je m’arrête de
travailler, j’arrête tout et je vais aller m’enfermer dans une
maison ? Non en fait, ce n’est pas possible. Je veux leur dire que
je respecte leur combat, mais il faut qu’elles respectent la
justice”, a-t-il conclu. Un message pour le moins clair.