RÉCIT – Sous la pression américaine, les alliés transatlantiques devraient approuver un saut considérable de leurs dépenses militaires au sommet de La Haye, dans trois semaines.
Donald Trump prévoit de se rendre au sommet de l’Otan à La Haye, les 24 et 25 juin, a annoncé sa porte-parole cette semaine. Dans le climat de défiance transatlantique acéré depuis son retour à la Maison-Blanche, cette simple note d’agenda est perçue comme une bonne nouvelle. Chacun veut éviter une redite du sommet de 2018, où Trump avait admonesté un par un les alliés des États-Unis pour leur manque d’investissement et menacé de quitter l’Alliance.
Le nouveau représentant qu’il a dépêché au siège de l’Otan, Matthew Whitaker, a joué de cette incertitude pour faire pression sur les Européens : pour convaincre le président américain de faire le déplacement, ils doivent s’engager à respecter ses exigences. Réunis à Bruxelles, jeudi, les ministres de la Défense de l’Otan ont accompli un premier pas important dans cette direction, trois semaines avant le rendez-vous à haut risque aux Pays-Bas. Mais le diable se loge dans les détails, et tensions et doutes sur la sincérité de l’engagement…
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