CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Le jeune chef étoilé dans le 1er arrondissement, révélation culinaire de ces dernières saisons, double la mise rue de Paradis (10e).

Le 54, rue de Paradis, c’est toujours un peu l’enfer. Curieux, même, comme les tables s’y succèdent avec cette bizarrerie supplémentaire qu’il y a souvent un grand cuistot pour s’y froisser le tablier. La dernière fois, Ducasse himself l’espace (mais pas franchement l’instant) d’un Sapid, « fast good » assez impersonnel à planter la graine, le végétal et la légumineuse sans que l’ambiance y pousse jamais.

Depuis dix jours, nouvelle donne, nouvelle pomme ! Cette fois, Omar Dhiab, grosse révélation de ces dernières saisons qui, dans son resto éponyme (rue Hérold, 1er), a décroché l’étoile en deux-deux et vite imposé la grosse sensation d’une cuisine de personnalité. Le voilà donc qui lance Elbi. En arabe, cela veut dire « cœur». Paraît-il que le jeune chef a décidé, ici, d’ouvrir le sien.

Fluide un peu glacial

Pour tout avouer, à peine installé, on s’impatiente déjà du menu. Pas que le décor soit raté ni le confort totalement oublié, mais le fluide s’avère légèrement glacial, et l’archi fonce droit dans…

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Le Figaro

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