« Laquais », « sbires », personnes aux « réflexes staliniens »… Le 2 avril dernier, Jérémie Assous l’avocat de Gérard Depardieu n’a pas mâché ses mots pour qualifier les quatre journalistes à l’origine d’articles consacrés à son client. Devant le tribunal judiciaire de Paris, le très médiatique conseil de l’acteur a rivalisé d’arguments pour convaincre trois juges spécialistes du droit de la presse dépêchés pour l’occasion que les journaux Le Parisien, Libération, Mediapart et Télérama avaient violé à la fois le « principe général et absolu de l’exactitude de l’information » et le « principe de contradictoire ».