Homme du match face aux Bleus (5-4) avec un doublé et des actions de classe mondiale, l’Espagnol de 17 ans a été le grand monsieur de la qualification des siens en finale de Ligue des nations.
Quand il débarque en salle de presse à la Stuttgart Arena peu avant minuit, Lamine Yamal, casquette à l’envers vissée sur la tête, ne cache pas son sourire. Il sait le travail accompli, la soirée réussie et les éloges prêts à l’accompagner jusqu’à la finale contre le Portugal dimanche soir (21h). Élu homme du match avec son doublé et une défense française martyrisée, la pépite de 17 ans a de suite été questionnée sur le combat qu’il livre avec Ousmane Dembélé dans la course au Ballon d’Or.
« C’est un très grand joueur, mais c’est nous qui sommes en finale », a-t-il soufflé en toute tranquillité dans des propos qui font écho à ceux d’Ibrahima Konaté à la veille du match, lequel défendait la candidature d’Ousmane Dembélé dans la quête de la plus grande distinction individuelle. Le Catalan a avancé que l’important « est de parler sur le terrain », chose qu’il a maîtrisée jeudi soir avec une nouvelle production de très grande qualité.
Le match avec Dembélé n’est pas terminé
Poison constant pour une équipe de France qui n’a jamais réussi à le freiner, Lamine Yamal n’en a pas rajouté après la rencontre, entre sobriété et sentiment du devoir accompli. Il sait désormais qu’une victoire contre le Portugal lui permettrait de partir en vacances l’esprit serein, lui qui ne participe pas à la coupe du monde des clubs.
« L’équipe de France est une grande équipe, a-t-il soufflé. Le score à la 60e minute était énorme, mais ce sont des joueurs de classe mondiale qui vous font souffrir (…) C’est normal. Mais nous sommes très contents de la victoire. » Relancé une ultime fois sur le Ballon d’Or, il ne s’est pas défilé : « Le plus important, c’était la qualification en finale. Le Ballon d’Or est pour le meilleur joueur de l’année, j’avais dit que je n’aurais eu aucun mal à me le jouer ce (jeudi) soir. » La bataille avec Dembélé est loin d’être terminée.
Yamal et Williams
Angelika Warmuth / REUTERS