DÉCRYPTAGE – Un quart des patients qui reçoivent le traitement n’ont plus de cellules cancéreuses dans leur tumeur lorsqu’ils sont opérés par la suite.

Avec 1,8 million de décès par an dans le monde, le cancer des poumons est celui qui fait le plus de victimes. En France, on compte environ 50.000 nouveaux malades par an, ce qui en fait est le troisième cancer en nombre de cas. Plusieurs études présentées cette année au congrès annuel de la société américaine d’oncologie (Asco) à Chicago ont apporté de réels motifs d’espoir. Parmi elles, l’étude CheckMate-816, coordonnée par le professeur Nicolas Girard, pneumologue, chef du département d’oncologie médicale à l’Institut Curie. Elle concerne la forme la plus fréquente de cancer du poumon, celle dite non à petites cellules. Les résultats ont été également publiés dans la revue New England Journal of Medicine.

Quand ces cancers sont diagnostiqués suffisamment tôt, la chirurgie est assez efficace. Mais si le pronostic vital est alors plutôt bon, le risque de rechute demeure élevé. « Plus la tumeur est grosse, plus le risque est fort, explique Nicolas Girard. Pour une tumeur d’un centimètre…

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Le Figaro

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