Emmanuel Brunet va quitter la Fédération française de cyclisme en août prochain. Le Rhodanien de 44 ans va devenir Senior manager de l’équipement à l’Union cycliste internationale à partir du 1er septembre, a appris DirectVelo.
“C’est un nouveau challenge qui est très excitant et stimulant, indique-t-il à DirectVelo. Il y a beaucoup de questionnements sur le matériel, que ce soit pour la performance, ce qui m’a fortement animé jusqu’ici, mais également sur les questions d’équité entre les coureurs et les équipes, là où l’on attend généralement l’UCI pour réglementer et contrôler, mais aussi sur les enjeux de sécurité et d’universalité de notre sport. En parallèle de ces enjeux, il y a une volonté d’aller plus loin sur l’étude des équipements et cela constitue donc un challenge à relever. Pour tous ces aspects, cela implique des discussions permanentes avec les industriels et différentes parties, comme notamment safeR qui s’est constitué récemment sur les enjeux de sécurité. C’est à la croisée des chemins de tout ce que j’ai pu faire jusqu’à présent et l’expérience acquise à la FFC ces 10 dernières années me sera très utile”.
Emmanuel Brunet aura passé 20 ans à la Fédération française de cyclisme, huit comme CTR de Bourgogne puis douze au siège de l’instance. “Je n’ai pas vu le temps passer. J’avais été admis à l’INSEP il y a 20 ans pour être prof de sports. Nous étions quatre admis, avec Steven Henry, Samuel Monnerais et Sophie Creux. Être CTR a été hyper riche en relation, c’est un métier fantastique même s’il a évolué”. Depuis 2014, il a notamment été manager de la recherche et de la performance. Il a aussi été le manager filière route/cyclo-cross. “J’ai pu travailler avec des entraîneurs extra-ordinaires, que je remercie pour leur confiance qu’ils m’ont accordée et j’ai côtoyé et accompagné de grands champions dans toutes les disciplines qui ont rendu mon quotidien d’une stimulation permanente. Les JO de Paris, ça a été l’apothéose. Je mesure le privilège que j’ai eu et j’ai aussi le sentiment du devoir accompli et d’avoir semé quelques graines pour le cyclisme français. Je n’ai pas encore fait mon pot de départ mais il y aura de l’émotion au moment de faire mes valises ».