DÉCRYPTAGE – Emmanuel Macron lui-même a alerté sur ce risque pour l’économie européenne. Automobile, sidérurgie, grande distribution, ces secteurs sont en première ligne.
Après la volte-face de Donald Trump, la Chine reste seule dans le viseur de Washington avec des droits de douane astronomiques de 125 %. Le prix des exportations chinoises vers les États-Unis s’apprête donc à doubler. Le choc devrait geler les échanges entre les deux marchés et obliger Pékin à chercher de nouveaux débouchés pour au moins une partie des quelque 500 milliards de dollars de biens achetés par les Américains chaque année. La perspective inquiète au plus haut niveau l’Europe, d’autant qu’elle affiche déjà un déficit commercial proche de 250 milliards de dollars avec la Chine. « Sur beaucoup de secteurs, on va être confronté à des surcapacités sud-asiatiques qui vont rediriger leur flux vers l’Europe. Ce sont des mécanismes qui vont avoir sur certaines de nos filières des conséquences qui peuvent être massives », avertissait déjà la semaine dernière Emmanuel Macron.
À défaut de parvenir à relancer sa demande intérieure, plombée par une crise de l’immobilier qui n’en finit…
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