Ce véhicule avait été acquis par le président américain en mars dernier, afin de soutenir le constructeur automobile, en pleine tourmente.
Lors d’une séparation, il est de bon ton de se débarrasser de tout ce qui rappelle l’ancien être aimé. Un conseil que Donald Trump semble bien décidé à appliquer. En plein conflit ouvert avec son allié Elon Musk, le président américain multiplie les critiques envers le milliardaire, et cible notamment ses entreprises, dont son bijou automobile, Tesla.
S’il a d’ores et déjà menacé de mettre un terme aux subventions et contrats juteux avec l’administration américaine dont bénéficient les entreprises d’Elon Musk, l’occupant de la Maison Blanche a d’autres tours dans sa manche pour faire pression sur son ex-ami. Donald Trump envisage ainsi de se débarrasser d’une manière ou d’une autre de sa Tesla S rouge, qu’il avait achetée plus tôt cette année, selon un haut responsable de la Maison Blanche, cité par plusieurs médias américains comme le Wall Street Journal ou le New York Post.
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Les frasques de Musk avaient terni le prestige de la marque
Ce véhicule avait été acquis par le président en mars dernier, afin de soutenir le constructeur automobile, en pleine tourmente. Les frasques d’Elon Musk, son patron, ainsi que sa proximité avec Donald Trump avaient en effet terni le prestige de la marque, et conduit à des appels au boycott, voire à des actes de violence contre des véhicules ou bâtiments de Tesla. «Les fous de la gauche radicale, […] essaient de boycotter illégalement […] Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde et le “bébé” d’Elon, afin d’attaquer et de faire du mal à Elon à tout ce qu’il représente. Je vais acheter une Tesla toute neuve demain matin en signe de confiance et de soutien à Elon Musk», avait alors annoncé le milliardaire. Le 11 mars, celui-ci s’était même affiché devant des véhicules de Tesla, devant la Maison Blanche, en signe de soutien à son allié.
Elon Musk et Donald Trump dans une Tesla rouge, le 11 mars dernier, à Washington.
Mandel NGAN / AFP
L’automobile achetée par le Républicain demeure, depuis, près de la Maison Blanche, selon la presse américaine. Elle n’a, du reste, jamais été utilisée par son propriétaire : «Je n’ai pas le droit de conduire», pour des raisons de sécurité, regrettait-il, le 11 mars, devant les caméras. Il avait toutefois promis de laisser ses équipes l’utiliser selon leur bon vouloir. Depuis, la «bromance» entre Elon Musk et Donald Trump s’est effondrée. Homme d’affaires, vend véhicule, flambant neuf, quasiment jamais utilisé. Pas sérieux, s’abstenir.