Plus que 90 minutes pour s’ouvrir les portes d’un championnat national! Les filles de l’ESME ont certes été menées au score la quasi-totalité du match aller, mais elles ont finalement trouvé les ressources pour accrocher le nul (3-3). De quoi entretenir l’espoir pour ce barrage retour.
« Au coup de sifflet final, dans l’euphorie de la remontée, j’étais persuadé qu’on allait se qualifier. À tête reposée, dans un camp comme dans l’autre, je pense qu’on a chacun nos certitudes pour pouvoir battre l’adversaire. On a de l’ambition et on veut gagner ce match », assure Stéphane Martos, le coach.
D’autant que ces joueuses ont pu cette fois recharger les batteries avec une semaine complète sans match, contrairement à l’aller.
Au programme, un décrassage mardi et un entraînement plus tactique jeudi. « Les trois buts que l’on prend à l’aller, c’est parce qu’on a manqué d’engagement par moments, mais ça s’explique sans doute par un manque de fraîcheur. Paradoxalement, en termes de jeu, j’ai trouvé que c’était l’une de nos meilleures rencontres, même si on n’a pas joué à notre véritable niveau ».
« Si on doit monter, c’est qu’on l’aura mérité »
De bon augure, surtout si la mire reste aussi bien réglée sur les phases arrêtées puisque les Molshémiennes ont frappé sur trois coups francs directs lors du premier round.
L’ESME prend la direction du sud ce samedi dans un convoi de quatre minibus. Un réveil musculaire est prévu dimanche matin avant d’entrer dans l’arène à 14h. « Il faut qu’à la fin du match, les filles sortent en ayant tout donné et si on doit monter, c’est qu’on l’aura mérité ».