Après l’ouverture d’une première boutique bruxelloise en octobre 2024, la griffe française de souliers Carel renforce son réseau retail et inaugure un nouvel écrin parisien au cœur du quartier du Marais.
Boutique Carel – DR
Situé au 119, rue de Turenne, à côté de la boutique Ami ou du concept-store beauté Oh My Cream!, ce nouvel écrin est désormais le plus vaste de la capitale avec ses 70 mètres carrés pensés par l’architecte Raphaël Giannésini. Le lieu fait la part belle à l’art: au programme, par exemple, un micro-musée sur l’histoire de la maison signé de l’artiste colombien Samper.
Frédérique Picard, la présidente de Carel – qui en plus de ses corners dans les grands magasins parisiens, compte sept boutiques (cinq à Paris, une à Séoul et une en Belgique) – indique que la marque réalise 60% de ses ventes en dehors de l’Hexagone. « Les Etats-Unis sont un marché très fort, mais nous regardons d’abord vers Londres pour ouvrir une prochaine boutique », explique la dirigeante de la griffe fondée en 1952 par Georges et Rosa Carel.
Carel, qui a vu le fonds Mirabaud Patrimoine Vivant entrer à son capital en 2019, élargit également ses gammes. La marque, qui réalise plus de la moitié de ses ventes avec ses fameuses « Babies » comme les « Kina », des chaussures à trois brides, développe ainsi sa maroquinerie avec des modèles en cuir aux accents rétro, mais également des modèles en scoubidous tressés ou encore en tissu. Ce segment pèse désormais entre 10 et 20% des ventes de Carel.
Autre axe de développement pour la maison qui produit en petites séries: les sneakers. Des tennis en coton certifié Oeko-Tex produites au Portugal, tantôt ornées de lacets flanqués du nom Carel, tantôt de brides qui jouent la carte du chic décontracté.
Carel; qui ne communique pas son chiffre d’affaires; indique être en croissance. En 2023 la marque réalisait un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros.
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