Une nouvelle molécule offre de réels espoirs pour les malades atteintes d’un cancer du sein métastasé, selon une étude présentée au congrès annuel d’oncologie à Chicago. Une simple prise de sang permet de débusquer de façon très précoce la progression des tumeurs, et les bloquer.

Agir au plus vite pour empêcher la progression d’un cancer. L’idée paraît simple, l’enjeu n’en est pas moins primordial. L’étude Serena-6, présentée dimanche dernier en séance plénière du congrès annuel de la société américaine d’oncologie (ASCO) et publié dans la revue New England Journal of Medicine , montre que l’adaptation précoce du traitement, grâce à la détection par simple prise de sang de la progression des cancers du sein hormonodépendants (appelés RH+ HER2-) métastatiques, permet d’améliorer sensiblement la qualité de vie des malades. « La preuve de concept a été apportée en 2022 avec la publication des résultats d’une étude appelée Pada-1, explique François-Clément Bidard, oncologue médical à l’IHU Institut des cancers des femmes de l’Institut Curie, et premier auteur de ces travaux. Nous avions démontré qu’il était possible de détecter dans le sang des traces d’ADN circulant à des phases précoces avant la progression de la maladie. Ici, nous montrons que la prise d’un nouveau…

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Le Figaro

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