En 2010,
Noémie Lenoir avait été retrouvée inconsciente
à La Celle-Saint-Cloud, dans le département des Yvelines, après
avoir ingéré alcool et médicaments. « Je
m’étais engueulée avec le père de mon fils ce jour-là. Je l’ai
regardé et je lui ai dit : ‘Je vais aller me tuer’. Je me suis
montée dans ma chambre, je me suis habillée en blanc, un truc
pathétique… », avait-elle expliqué lors d’un passage à la
télévision en 2014.
Après avoir « pris une bouteille de vodka » et
« avalé tous les cachets », la mannequin avait pensé
à ses enfants. « J’ai appelé un ami à moi et je lui ait
dit : ‘Tu diras à mon fils que sa maman l’aime et qu’elle est
désolée du geste qu’elle va faire, mais je ne suis pas assez bien
pour vous donc je m’en vais' », se remémore la mère de famille dans
cette même interview. Si elle s’en est sortie, Noémie Lenoir garde
encore un souvenir vif de sa tentative de suicide.
Noémie Lenoir : son combat contre l’alcoolisme
Ce samedi 7 juin 2025, nos confrères du média Konbini
ont mis en ligne une vidéo dans laquelle Noémie Lenoir évoque sans
détour sa descente aux enfers sous
l’emprise de l’alcool. « Le jour où je me suis rendu compte
que ce n’était plus normal, c’est quand j’étais seule à la maison
et que j’ouvrais mes bouteilles de rosé« ,
raconte l’actrice, précisant avoir commencé à boire à l’âge de 17
ans.
Noémie Lenoir compare ensuite l’addiction à
« un cri ». « Cette colère, je l’avais depuis
très longtemps déjà, puisque chez moi ça n’allait
pas. J’avais un papa alcoolique, une maman
qui était en dépression. Je me suis battue contre ça et pour
anesthésier tout ça, je consommais de
l’alcool« , poursuit-elle.
Noémie Lenoir : « Je me sentais
nulle »
Des pensées parasites ont tourmenté
Noémie Lenoir après sa tentative de suicide. « Je suis sortie de
là, c’était en 2010 et je me suis dit : ‘je suis
alcoolique’. Je me détestais. Vous pouvez
être votée la plus belle femme du monde. A l’intérieur, j’étais
pour moi la plus horrible femme du monde. Je me sentais
inutile. L’alcool a vraiment appuyé cette sensation. Je me
sentais nulle », confie la quadragénaire, ajoutant s’être alors
tournée vers « des gens qui buvaient, comme
[elle] ».
La lumière a commencé à poindre au bout du tunnel
lorsque
l’ex-compagne de Claude Makélélé a consulté un
psychologue. « Il m’a fait comprendre qu’il fallait que
je cherche en moi cette force pour m’en sortir. Quand j’ai
compris que moi seule pouvait faire cette
reconstruction, ça allait mieux, résume-t-elle.
Aujourd’hui, en tant qu’alcoolique, j’ai envie de dire aux gens
qui sont alcooliques qu’ils ne sont pas seuls. On me dit
‘oui mais ça va, ça fait longtemps que tu n’as pas bu, tu n’es
plus alcoolique !’. Si, je suis alcoolique et je le
serai toute ma vie. Et ce n’est pas une honte ». Mais
une maladie.