Une enquête de gendarmerie a permis d’attribuer à un duo de mineurs pas moins de quatre cambriolages de logements et trois vols de véhicules lors d’une même virée. Les faits se sont déroulés fin mars, à Chaumes-en-Retz.

Les deux oiseaux de nuit ont été attrapés en plein vol. La compagnie de gendarmerie de Pornic (Loire-Atlantique) a placé en garde à vue, jeudi 3 avril, deux mineurs âgés de 17 ans, tenus responsables d’une série de vols à Chaumes-en-Retz, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Nantes. Un duo placé en état d’arrestation grâce à la vigilance des riverains de cette commune rurale.

Une enquête de gendarmerie ouverte le 29 mars a mis en évidence que le duo avait multiplié les délits en écumant les rues de la commune. Selon la compagnie, les deux adolescents auraient réalisé pas moins de sept vols dans la nuit du 28 au 29 mars, dont quatre cambriolages. Les enquêteurs ont par ailleurs dénombré trois «vols à la roulotte», c’est-à-dire commis par effraction dans l’habitacle d’un véhicule. Enfin, les jeunes hommes interpellés ont aussi dégradé un arrêt de bus.

Les caméras décisives

Les militaires de Pornic ont été mis sur la piste des deux cambrioleurs après avoir été alertés par des riverains de Chaumes-en-Retz. Les habitants s’inquiétaient de la présence de jeunes qui sonnaient aux portes de plusieurs maisons, vers 4h30 du matin. Arrivés sur place, une patrouille de gendarmes a pris en chasse l’un des deux adolescents, vêtu de noir, identifié sur le point de pénétrer par effraction dans un pavillon de la commune. Le mineur a pu être attrapé et arrêté. Relâché le lendemain «pour poursuite des investigations», il a été définitivement appréhendé moins d’une semaine plus tard, en compagnie du second adolescent.

D’après le commandant de la compagnie de gendarmerie de Pornic, le chef d’escadron Étienne Naud, l’examen d’images capturées par les caméras de vidéosurveillance a été déterminant pour établir la liste des délits reprochés aux deux cambrioleurs. Le duo a reconnu les faits. Les deux mineurs sont convoqués le 14 mai devant le délégué du procureur de la République de Saint-Nazaire.