La colère couve depuis des mois. Les chauffeurs VTC veulent faire une démonstration de force, ce mardi 10 juin, avec un mouvement national qui promet de paralyser les grandes métropoles. « Le naufrage est en cours, il y a urgence, clame le tract de mobilisation. Des revenus qui s’effondrent, des commissions de leurs plateformes qui augmentent, des droits qui reculent. » « Les plateformes refusent le dialogue social et l’État est silencieux », dénonce l’intersyndicale (FO, Acil, Union indépendants et Union des VTC).
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La concurrence avec les taxis est devenue une guerre ouverte et lors de la manifestation de ces derniers, le 19 mai, à Nantes, des situations très tendues ont même éclaté au niveau de l’aéroport. Ils sont d’accord sur un point, le nombre de VTC a explosé dans le département.
Si les géants Uber et Bolt assurent que la demande va continuer de croître, l’une des premières revendications des syndicats de chauffeurs VTC est « le gel des examens qui permet de s’inscrire sur une plateforme. » Ils demandent aussi un état des lieux complet du secteur pendant le moratoire, des seuils tarifaires viables. C’est ce qu’ils défendront lors d’une réunion en préfecture, mardi après-midi. Mais dès le matin, ils se retrouveront parking de la Beaujoire.
Il faudra prendre les devants pour éviter toute mauvaise surprise si vous circulez sur le périphérique nantais ou avez un avion à prendre. Les opérations escargot partiront vers le périphérique extérieur nord et le périphérique intérieur sud pour rallier l’aéroport Nantes Atlantique puis rejoindre le centre-ville par le secteur de la gare.