Il y en a qui ne marcheront jamais seuls et il y a ceux qui joueront toujours ensemble. Le PSG appartient à la deuxième catégorie, celle des héros debout, se relevant des mauvais coups pour porter les siens, directs et fracassants, une manière de répondre avec panache. Un but pris, trois claqués ensuite. À la mi-temps de son quart de finale de Ligue des champions, il possède deux buts d’avance, un petit avantage à ce niveau, et il avancera avec sa nouvelle foi pour se qualifier.
Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction… Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09 74 75 13 13 – appel non surtaxé)
Aston Villa l’a joué façon boîte de conserve. Difficile à ouvrir mais une fois que c’est fait, le festin peut commencer. Paris a ainsi profité d’espaces gigantesques pour asseoir sa domination après la pause, avec un but surnaturel de Khvicha Kvaratskhelia, tout aussi improbable que le premier signé Désiré Doué, le tout en dix minutes sans compter l’entracte. Car voilà de l’immense spectacle, des buts venus d’ailleurs, à l’image des coups francs sublimes de Declan Rice la veille face au Real Madrid (3-0). Et le mardi soir comme le lendemain, les équipes qui jouent, qui osent, qui patientent et piquent ont gagné pour le plus grand bonheur du jeu et des audacieux.
Le PSG n’évolue pas à la même altitude que les Villans
Aston Villa est venu au Parc des Princes pour éviter une valise, offrant de la densité dans un bloc bas qui est la norme du PSG en Ligue 1. En ce sens, Unai Emery a réussi son pari, avec un score à l’aller qui maintient ses hommes encore en vie. Même s’il est rare que sur deux rencontres, le plus faible des deux finisse par se qualifier. Après 90 minutes, l’évidence ne se discute pas : le PSG n’évolue pas à la même altitude que les Villans, même s’il faudra valider ce constat mardi à Birmingham.
On connaît déjà la tactique de Luis Enrique dans la deuxième ville d’Angleterre : jouer, ne rien attendre, et tenter de marquer pour gagner comme si les deux équipes repartaient à 0-0. L’ancien entraîneur du club de la capitale (2016-2018) a vu sa formation marquer d’abord, sur une perte de balle et une transition rapide (0-1, 35e).
Nuno Mendes se rachète de son erreur
Cette cruauté, Paris la connaît, battu par Liverpool (0-1) le mois dernier après un refus d’obstacle du même ordre. Mais il commence à en avoir vu d’autres, avec son mental d’airain et ses manières de conquistador. Il s’est remis d’emblée dans le bain, avec la riposte de Désiré Doué, une frappe dans la lucarne à la trajectoire illisible pour Emiliano Martinez, conspué toute la partie et donc pas imbattable même s’il n’y avait rien à faire sur les deux buts, ni pour lui, ni pour un autre gardien.
Les partenaires d’Ousmane Dembélé ont donc attendu la seconde période et l’ouverture des portes pour s’engouffrer, gardant une sorte de sécurité avant la pause. Des attaques oui, mais une surveillance sur les contres possibles, quand même. Ils seront finalement trompés sur leur seule erreur défensive du match dont Nuno Mendes se rachètera en fin de match avec un but d’avant-centre. Une bonne dose de solidarité la semaine prochaine, de la profondeur laissée dans le dos de Villa obligé de marquer, et leur talent collectif peuvent leur permettre d’accéder pour la deuxième année de suite aux demi-finales de la Ligue des champions.