Le cinéaste canadien s’associe à l’écrivain britannique Joe Abercombrie pour l’écriture d’un film inspiré du roman The Devils, en tête des ventes au Royaume-Uni.

James Cameron a trouvé sa nouvelle boîte de Pandore. Après la sortie du troisième volet de la saga Avatar, prévue en décembre prochain, le réalisateur canadien s’attellera à l’écriture d’une adaptation cinématographique du roman The Devils. Parue le mois dernier, l’œuvre classée dans le genre horreur de l’écrivain et scénariste Joe Abercrombie occupe la première place des ventes au Royaume-Uni et la cinquième au classement du New York Times.

Un best-seller qui enthousiasme et inspire James Cameron. Dans un message relayé sur ses réseaux sociaux, le cinéaste confie avoir « hâte de commencer le travail d’écriture » avec Joe Abercrombie et se dit « sûr que le scénario s’écrira presque tout seul ». « Joe a une plume très visuelle, presque déjà découpée en scènes, avec une structure incroyablement cinématographique, poursuit-il. Ce sera pour moi un nouveau défi passionnant. J’ai hâte de donner vie à ces personnages inoubliables. »

Cameron fan de Joe Abercrombie

Il révèle aussi avoir « dévoré tous les romans », dont ceux « du cycle First Law, notamment Best Served Cold et la trilogie Age of Madness », de l’écrivain britannique, également signataire des scénarios de Borderlands . Pour The Devils, James Cameron estime que Joe Abercrombie est « au sommet de son art » et qu’il « déploie ici un tout nouvel univers peuplé de personnages aussi délectables qu’inquiétants ». Dans le livre, il raconte l’histoire d’un prêtre envoyé en mission sacrée. Ce dernier découvre que les gens qui l’accompagnent sont des assassins, des adeptes de la magie noire et des monstres.

Les rebondissements s’enchaînent comme des loopings, portés par l’humour noir et le style acéré de Joe

James Cameron à propos de The Devils

« Les rebondissements s’enchaînent comme des loopings, portés par l’humour noir et le style acéré de Joe, décrit, admiratif, James Cameron. The Devils reflète sa vision cynique de la nature humaine, sombre, égoïste, impitoyable et racontée à travers des créatures pas franchement humaines. » Ce sont ces signes littéraires qui ont donné l’envie au cinéaste, hier à la baguette de Titanic et Terminator, de racheter, via sa société Lightstorm Entertainmen, les droits du roman horrifique. « C’est l’originalité de l’univers et des personnages […] qui m’a poussé à franchir le pas », explique-t-il.

« Je ne vois pas de meilleur réalisateur »

Dans un communiqué, Joe Abercrombie a couvert d’éloges James Cameron, lui qui « fait rêver le public depuis plus de quarante ans, en mettant à l’écran l’impossible ». Il écrit : « Personne ne sait mieux que lui combiner spectacle et émotions dévastatrices. Je ne vois pas de meilleur réalisateur pour donner vie à ce livre aussi étrange que merveilleux. Il n’y a pas plus gros poisson dans le milieu. » 

Pour le moment, les deux hommes n’ont pas communiqué de date de sortie ni de tournage du film. Une chose est sûre, il paraîtra après Avatar : Fire and Ash, et probablement avant le quatrième volet de la saga, annoncé pour décembre 2029, et le cinquième pour décembre 2031.