C’est un métier manuel… mais tout aussi psychologique. Plusieurs coiffeurs se sont livrés à nos consœurs du Journal des Femmes au sujet d’expériences loufoques qu’ils ont pu vivre tout au long de leur carrière. En effet, si leur métier est, à l’origine, de couper des cheveux, réaliser de belles coiffures, et prendre soin plus généralement de la chevelure de leurs clients, il est devenu très thérapeutique pour certains d’entre eux.

En effet, les clientes et clients aiment énormément papoter chez le coiffeur, c’est bien connu. C’est à eux qu’ils racontent leurs anecdotes, les derniers potins, leurs doutes parfois, leur vie, en général. Les coiffeurs doivent ainsi savoir écouter, parfois hocher la tête suffit, mais aussi conseiller par moment. Et, des situations voire expériences particulières, beaucoup en ont vécues. C’est le cas de Sullyvan, un coiffeur bordelais, ou encore de Jordan, coiffeur depuis 13 ans, qui ont raconté plusieurs anecdotes au site du Journal des Femmes.

Des drôles de pratiques imposées aux coiffeurs

Le coiffeur Sullyvan a déjà livré : « On pourrait écrire des livres avec tout ce qu »on entend. Les femmes les plus discrètes, les plus élégantes, sont souvent celles qui racontent les histoires les plus franches, toujours avec une certaine grâce », a-t-il déclaré. Il a alors raconté une pratique peu commune, du moins pas aujourd’hui, qu’une cliente lui a expliqué : « Une cliente âgée est allée se changer discrètement. Quand elle est revenue, elle portait seulement des dessous sous son peignoir ». Elle lui a alors expliqué que cela se faisait autrefois dans quelques salons.

Sullyvan a également raconté la fois où trois clients réguliers sont arrivés en même temps. Il s’agissait d’une femme, son mari, et sa maîtresse. Il y a eu une erreur de rendez-vous qui a provoqué cette rencontre inattendue : « Les deux femmes se sont mises à se disputer. L’homme, lui, ne savait plus où se mettre. Mais notre rôle n’est pas d’intervenir dans leur vie privée », a expliqué Sullyvan.

<p>coiffeurs</p> © Shutterstock

La demande farfelue d’une coupe faite à la hache

Quant à lui, Jordan est coiffeur depuis treize ans, et a beaucoup d’histoires à raconter. Comme la fois où une cliente, en Bretagne, lui a demandé qu’il procède de la même façon qu’une vidéo vue sur internet : lui couper les cheveux avec une hache. Ce qu’il a évidemment refusé. Une autre cliente lui avait également fait une demande confuse, à Paris : un carré, rasé sur les côtés avec une frange très très courte.

Il explique : « Elle avait commencé à se raser le crâne seule, de manière aléatoire ». La cliente n’étant pas dans son état normal, Jordan lui a fait signé un document pour prouver son accord. Elle est revenue le lendemain au salon avec de gros regrets. Le coiffeur a toutefois donné une anecdote plus mignonne : une mamie de 80 ans à Londres, qui avait les cheveux roses et surnommée ‘Madame Tagada’, lui avait lancé un défi. Au vu de sa difficulté à trouver des fraises tagada à Londres, elle lui a proposé qu’il se teigne aussi les cheveux en rose si elle lui en rapportait au salon : « Elle est revenue quelques heures plus tard avec plusieurs sachets. J’ai tenu parole. Après ça, on nous appelait ‘mamie et petit-fils Tagada' », a-t-il déclaré.